Etienne Cabet – Lettre Autographe Signée – (Révolution de 1848)

Paris, 3 mars 1848

Lettre autographe signée

Etienne Cabet

etienne cabet

 » Cabet, ancien député « 

au rédacteur en chef

du Journal des débats

Armand Bertin. 

300

En stock

UGS : PP2752262 Catégorie : Étiquette :

Description

Dans l’euphorie de la Révolution des 22 au 25 Février contre Louis-Philippe , Etienne Cabet annonce la parution de son journal.

1 p. in-4, en-tête lithographie à l’adresse du journal Le Populaire 
Paris, 3 mars 1848.
« Le Populaire, dirigé par M. Cabet, va paraitre à Paris tous les dimanches, tous les
deux jours, et probablement tous les jours. Je vous propose l’échange avec  votre journal,
et je vous envoie les quatre premiers numéros déjà publiés…« 
signé  » Cabet, ancien député « 
Très bon Etat , 1p in-4 , 24 x 20 cms
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Auteur du Voyage en Icarie, Étienne Cabet fut avocat, journaliste, député. Actif
lors de la révolution de 1830, il commença de publier des libelles politiques,
et, en 1834, le journal Le Populaire pour lequel il subit une condamnation qui
le contraignit à s’enfuir, en Belgique puis en Angleterre – c’est lors de cet
exil qu’il évolua vers le communisme. Rentré en France en 1839 à la faveur
d’une amnistie, il reprit ses activités, ressuscita son journal en 1841 et publia
l’année suivante son Voyage en Icarie, utopie romancée proposant un véritable
programme politique et moral. Il voulut inscrire cette utopie dans la réalité et
tenta à deux reprises de fonder une colonie icarienne aux États-Unis. En 1847, il
lança un appel intitulé Allons en Icarie, et envoya en janvier 1848 un groupe de
pionniers au Texas où ils arrivèrent en avril de la même année. Cette première
expérience échoua malgré la venue d’Étienne Cabet en décembre 1848. Il
entraîna alors avec lui un groupe de fidèles, en mars 1849, pour recommencer
l’expérience dans l’Illinois. Rentré ensuite en France afin de poursuivre la
bataille des idées, il dut repartir aux États-Unis en 1852 pour tenter d’apaiser
les disputes qui minaient de nouveau sa colonie, mais sans succès. Il renonça à
ses espoirs en 1856, et gagna La Nouvelle-Orléans où il mourut.