Louise Marie Thérèse Bathilde d’Orléans, duchesse de Bourbon et princesse de Condé – Lettre Autographe Signée au Roi Louis XVIII

3 Septembre 1815

Lettre Autographe Signée

Louise Marie Thérèse Bathilde d’Orléans

bathilde d orleans

(duchesse de Bourbon,

princesse de Condé,

disciple de Louis-Claude de Saint Martin)

lettre envoyée au Roi Louis XVIII

450

Disponible

Description

Lettre Autographe Signée de cette femme au destin exceptionnel

« Sire ,

En l’absence de Mr de Divonne qui commande le Dpt d’Indre et Loire , sa femme ose mettre ce mémoire sous les yeux de Votre Majesté , je me joins à elle , Sire , pour vous supplier de l’accueillir avec bienveillance ,

je suis , Sire , de votre Majesté la très humble servante et sujette . »

Signé : LMTB d’Orléans Bourbon 

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De lignée royale , descendante de Louis XIV , elle est la soeur de Philippe d’Orléans , futur Philippe-Egalité (et futur guillotiné). 

Marié à Louis Henri de Bourbon-Condé , elle est la mère du Duc d’Enghien (ultime descendant de la  Maison de Condé et futur exécuté sur ordre de Bonaparte) .

Comme Philippe Egalité et pourtant de sang royal , elle adhère aux idées de la Révolution. Se faisant appelée « Citoyenne Vérité » , elle n’émigre pas comme son mari et son fils , elle offre ses biens et notamment le Palais de l’Elysée à la République (qui les confisque) , elle sera pourtant emprisonnée mais échappera à la guillotine. Elle sera exilée en Espagne par le Directoire et ne reviendra qu’en 1814.

Elle ne sera jamais proche de sa famille royale , ne voulant pas revivre avec son mari , ex-émigré , préférant son amant.

Le Roi Louis-Philippe  fera bruler le manuscrit de ses mémoires.(!). 

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Mysticisme.

bourbon

Dès 1777 , franc-maçonne , elle fut Grande Maitresse de la Loge de la Candeur . Passionnée par la spiritualité, et le magnétisme. Elle entretenait autour d’elle un véritable cercle de mystiques, de francs-maçons et de martinistes. Elle accueillait souvent le Philosophe Inconnu et c »est pour elle que Louis-Claude de Saint-Martin écrivit « Ecce Homo. »