Alexandre MILLERAND – Ministre-futur Président de la République-Manuscrit autographe corrigé

Manuscrit autographe corrigé

Alexandre MILLERAND

millerand

futur Président de la République

(Son discours politique à l’Assemblée sur les réformes sociales et les retraites )

5 avril 1910 : la France adopte tardivement grâce à A Millerand la loi sur les retraites ouvrières et paysannes..

voici le Manuscrit de son discours en 1899 .

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Description

Paris, 1899, Feuilles volantes 4 pages In-8

Son Discours politique sur les retraites à l’origine de la première loi sur les retraites ouvrières en France.

« Appelés au pouvoir par la confiance de M. le Président de la République  [Emile Loubet, nouvellement élu ], nous nous présentons devant vous comme des républicains, exclusivement préoccupés de servir leur pays, en unissant toutes les nuances de notre parti sur une politique de paix, de réformes et de progrès…

Dès la rentrée nous demanderons au Sénat d’inscrire en tête de son ordre du jour la proposition de loi des retraites ouvrières...   En assurant aux serviteurs de l’État, dans le le loyalisme et le dévouement professionnels desquels nous avons pleine confiance, les libertés et garanties qui leur sont dues, nous ne songeons pas à faire des fonctionnaires comme une nation privilégiée dans la nation...  .. Le devoir de la République est d’étendre progressivement à tous les travailleurs de l’agriculture , de l’industrie et du commerce un système complet d’assurances sociales par les lois… … Ainsi la collaboration confiante de la majorité avec le gouvernement permettra de mener à bien dans le court espace de temps qui vous est mesuré, une œuvre réformatrice qui ne sera inférieure en importance ni en étendue à l’œuvre d’aucune des législatures qui nous ont précédées… » 

(Un discours toujours d’actualité … )

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Alexandre Millerand (1859-1943) fut président de la République de 1920 à 1924.

De 1899 à 1902, dans le gouvernement Waldeck-Rousseau, il est ministre du Commerce  il réglemente le temps de travail , garantit un repos hebdomadaire dans les établissements dépendant de l’État et sera à l’origine du vote sur les retraites ouvrières.

Suivant avec discipline la politique générale du président du Conseil, Millerand s’efforça surtout de laisser sa marque par de nombreuses initiatives dans le domaine social : « décrets Millerand » du 18 août 1899 [ nb: mentionné dans ce manuscrit ] , fixant les clauses concernant les conditions de travail à insérer dans les marchés passés par l’Etat, les départements et les communes, clauses qui garantissaient le repos hebdomadaire et un salaire minimum . Certains projets de loi ne furent adoptés que longtemps après le départ de Millerand du ministère, tels celui instituant les retraites ouvrières voté en 1910.