Jacques-Bénigne BOSSUET . Manuscrit autographe, en latin. [1694]

[1694]

Manuscrit autographe, en latin.

Jacques-Bénigne BOSSUET

bossuet

MALIGNITÉ DE LA CONCUPISCENCE

SELON LA DOCTRINE DE SAINT AUGUSTIN

700

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UGS : PP1872623 Catégories : ,

Description

Manuscrit autographe, en latin. 2 pp. in-4.

Très belles citations prises essentiellement à la lecture du traité Contra Julianum Pelagianum de saint Augustin, exposant les divers modes du sentir chez l’homme :

« Vivacitas sentiendi, utilitas sentiendi, necessitas sentiendi, libido sentiendi quae nos ad sentiendum sive consentientes mente sive repugnantes appetitu carnalis voluptatis impellit. Haec est contraria dilectioni sapientiae, haec virtutibus inimica.. »

Traduction : « La vivacité de sentir ; l’utilité de sentir ; la nécessité de sentir; le désir de sentir qui nous entraîne aux sensations, l’esprit y consentant ou y répugnant, par l’appétit du plaisir charnel. Lui est contraire à l’amour de la sagesse, lui est ennemi des vertus…

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Critique de la « libido sentiendi », comme arme contre la comédie théâtrale.

En 1694, Francesco Caffaro, moine sicilien de l’Ordre des Théatins fixé à Paris,

publia une Lettre d’un théologien en forme de dissertation pour la défense de la

comédie, dans les Œuvres dramaturgiques d’Edme Boursault.

En faisant paraître ses Maximes et réflexions sur la comédie, Bossuet lui porta

immédiatement la contradiction.

Les présentes notes furent utilisées dans le chap. VIII qui présente le théâtre

comme le lieu de la concupiscence :

« … Il faut dit saint Augustin, distinguer dans l’opération de nos sens la nécessité, l’utilité,la vivacité du sentiment, et enfin l’attachement au plaisir sensible : libido sentiendi.  (voir l’extrait en photo) … »
ref:mur/puc